5 joueurs d’Arsenal à suivre en 2013-2014

Wojciech Szczesny 

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Wojciech Szczesny, gardien titulaire (mais pas indiscutable avec 24 buts encaissés en 25 matchs de Premier League et 10 clean sheets) de la deuxième défense de Premier League la saison passée, n’en a pas pour autant brillé. En effet, malgré les bonnes performances générales de la défense, le Polonais fait débat. Doit-on lui faire confiance ou doit-on recruter un autre gardien plus expérimenté ? La réponse penche vers la deuxième solution. Sa blessure à l’épaule (héritée de la saison précédente) au début de la saison 2012-2013 ne l’a pas aidé à avoir confiance. D’autant plus qu’Arsenal ne possède pas de remplaçant digne de ce nom. Aussitôt remis de sa blessure, il fut renvoyé dans le grand bain. Malgré un saison 2011-2012 prometteuse, il n’a pas confirmé. Au contraire. Tout au long de la saison, il n’a pas réussis à passer ce cap, à se montrer décisif dans les moments clés ou à répondre présent quand ses défenseurs faisaient défaut. En bref, quand il fallait rassurer, il n’a pas su le faire. Par manque d’expérience, assurément mais aussi par nonchalance, principal défaut de l’intéressé. Ses mauvaises performances printanières l’ont amené sur le banc des remplaçants. 4 matchs durant lesquels Fabianski assura l’intérim avant de se blesser à nouveau et de voir son compatriote reprendre son poste. Cette brève mise à l’écart du XI titulaire remotiva le Polonais qui fit une fin de saison plus encourageante.

Ce que l’on attend de lui:

– Qu’il rassure et soulage sa défense par ses sorties (dans les pieds ou dans les airs)

– Qu’il améliore sa communication avec ses défenseurs et qu’il s’impose dans sa surface.

– Qu’il grandisse en maturité. La nonchalance à ce poste est fatale.

Olivier Giroud

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Recruté avec Lukas Podolski pour palier le départ de Robin van Persie à Manchester United, le Français a peiné à s’imposer sur le front de l’attaque des Gunners. Il fallut attendre un déplacement à Upton Park, un soir d’octobre, pour le voir enfin marquer avec Arsenal en Premier League. Doucement, il s’imposa en pointe de l’attaque mais son style de jeu différent de celui pratiqué par Arsenal retarda son intégration. Utilisé par Arsène Wenger comme point d’appui en pointe, l’attaquant français fut en première ligne pour affronter le jeu rugueux de la Premier League. Il peina à prendre le dessus sur les défenseurs adverses. Il ressentit très certainement la différence de niveau entre la Premier League et la Ligue 1. Un petit coup de mou au début de l’hiver donna à Walcott la chance d’évoluer en pointe mais dès le mois de février, il récupéra sa place en pointe. Bien plus fringuant, il pesa beaucoup plus sur les défenses adverses par ses remises et sa protection de balle. Il termina sa première saison avec un bilan honorable de 17 buts et 12 passes décisives.

Apportant un style différent à la palette offensive des Gunners, le Français est le complément idéal de cette attaque, permettant d’ouvrir des espaces par sa présence et ses appels. Cette saison, il sera attendu au tournant et devra prouver qu’il est capable d’inscrire plus de 20 buts en championnat et qu’il a l’étoffe d’un titulaire à Arsenal.

Ce que l’on attend de lui:

– Qu’il soit efficace devant les buts. Il a beaucoup croqué la saison dernière, il devra se montrer décisif.

– Que son pressing soit plus efficace. Il a eu tendance à se décourager dans son pressing la saison dernière.

Aaron Ramsey

Aaron Ramsey

La saison 2012-2013 a été très difficile pour le Gallois. Du moins, pour la première partie de la saison. Hué par les fans voire même haï par certains à chaque match où il apparaissait, le Gallois a fait preuve d’une grands force de caractère pour surpasser cela et enfin prendre son envol en fin de saison. Nombre de fans ont oubliés qu’un jeune joueur ne se remet pas du jour au lendemain d’une telle blessure (une fracture de la jambe). Aaron Ramsey en est la preuve. Quand on ajoute cela à la perte d’un de ses proches amis (Gary Speed, sélectionneur gallois qui lui avait donné le brassard de capitaine), il aurait pu craquer, mais il ne l’a jamais fait. Il s’est accroché, il a donné le meilleur de lui même à chaque rentrée, et peu important le poste auquel il était utilisé. Si Ramsey est un milieu de terrain, il a été  souvent utilisé sur l’aile droite (ou gauche) en début de saison, avant de se sacrifier pour l’équipe en fin de saison en occupant les postes de latéral droit et gauche. D’ailleurs, lors du match face à Aston Villa en ouverture de la saison 2013-2014, il a terminé le match aux côtés de Mertesacker dans l’axe central. Avant sa blessure, tous les spécialistes étaient d’accord pour dire que Ramsey avait plus de potentiel que Wilshere. Aujourd’hui, les fans les plus réticents commencent à retourner leur veste et à accepter ce fait. Ses performances de fin de saisons, associées à celles de la pré-saison ainsi que celle du barrage (face au Fenerbahçe) où il a été absolument remarquable, laissent à penser que cette saison sera la saison de l’épanouissement pour le Gallois.

Ce que l’on attend de lui:

– Qu’il soit plus décisif et tente sa chance plus souvent. Son but face à Fenerbahçe en est la preuve. De l’audace Aaron !

– Qu’il progresse tactiquement et dans son placement. Son pressing est excellent mais il gagnerait en efficacité défensive avec un bon placement.

Jack Wilshere

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Que son absence s’était fait ressentir! Après de longs mois en tribune, le jeune prodige a refoulé la pelouse un après-midi d’octobre, contre QPR, faisant grincer des dents les travées de l’Emirates à chaque coup qu’il recevait, comme si le joyau était d’autant plus fragile depuis ses récentes opérations. Au début bien loin du niveau qui était le sien il y a deux ans, Jack Wilshere a retrouvé son football au fur et à mesure que ses cheveux repoussaient, pour finalement prendre une toute nouvelle dimension en seconde partie de saison. Mais Jacky Boy, en tant que grand espoir du football Anglais dont il pourrait être le futur leader, doit savoir qu’il n’est pas au bout de ses peines. Cette année surement plus que jamais, il sera attendu au tournant.

Arsène Wenger l’a assuré, il compte sur Jack mais il ne veut prendre aucun risque quant à la santé de son joyau.  La cheville du natif de Stevenage n’est pas encore totalement libérée des traumatismes liés à l’opération subie. En cette année de Coupe du Monde, il va falloir trouver le bon équilibre pour le mettre en lumière sans le brûler.  Cependant, Arsenal a besoin de son numéro 10. Il représente a lui-seul les valeurs du Club et a toujours assumé son amour pour Arsenal. On la vu à plusieurs reprises, ce garçon possède un caractère bien trempé et n’a pas peur des responsabilités. Dans le jeu, il demeure un élément indispensable d’Arsenal. Il est fait du même métal que ses aînés, les Scholes ou Gerrard. Dernièrement, il est monté au créneau pour défendre son entraineur, fustigé à tort selon lui. Il a récemment fêté sa centième apparition sous le maillot frappé du canon contre Fulham, déclarant par la suite qu’il espérait en ajouter 600 de plus… Cet amour inconditionnel devient rare dans le football moderne.

On ne peut que se réjouir de posséder un tel joueur dans l’effectif. Jack Wilshere représente l’avenir de ce Club mais également de tout un peuple. Les récents éloges de Steven Gerrard, qui voit en lui le futur capitaine de la sélection, ne font que renforcer l’engouement qui entoure le Gunner.  Cette année doit être la sienne. Cependant, Wilshere a encore besoin d’être couvé et protégé afin qu’il déploie ses ailes pour atteindre les sommets qui lui sont promis.

Ce que l’on attend de lui:

– Qu’il soit plus décisif devant le but. Il a les qualités nécessaire pour y parvenir.

– Qu’il se contrôle un peu plus. C’est sa hargne qui le caractérise mais il doit la contrôler, arrêter de pousser son corps au delà de la limite au risque d’accumuler les blessures et de voir sa carrières tronquées par ces dernières.

– Tout comme Aaron Ramsey, qu’il se discipline tactiquement afin d’être encore plus efficace sur le terrain.

Lukas Podolski

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L’exercice 2012-2013 de Lukas Podolski reste une énigme. Absent dans le jeu mais toujours décisif. Ses statistiques (16 buts et 12 passes décisives) démontrent qu’il s’est parfaitement intégré à la Premier League et dans l’effectif des Gunners. Pourtant, cela n’était pas gagné. En effet, arrivé en provenance de Cologne (relégué en D2) et habitué à jouer comme électron libre dans un 4-4-2, la sauce aurait pu ne pas prendre. A Arsenal, il a été  relégué à un rôle d’ailier gauche, qu’il connait très bien puisqu’il l’occupe depuis plus de 100 sélections avec la Nationalmanschaft. Si statistiquement parlant, son intégration est une réussite, c’est dans le jeu que cela pêche. Son influence dans le jeu est quasi-nulle. Pourtant, son début de saison et son entente avec Gibbs et Cazorla laissaient présager de bonnes choses. Recherchant une place de titulaire en pointe de l’attaque, Podolski a toujours eu cette tendance à repiquer au centre au lieu d’occuper son aile afin d’étirer la défense et y créer des brèches. A sa décharge, il a joué un grande partie de la saison avec une blessure qui l’a souvent gêné. Cette saison sera donc la saison où Podolski sera attendu au tournant et où il devra prouvé qu’il n’est pas seulement un bon joueur à Cologne ou avec l’Allemagne.

Ce que l’on attend de lui:

– Une présence plus importante sur son côté gauche par des appels ou un pressing en phase défensive.

– Qu’il conserve son efficacité devant le but, surtout.


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