Arsenal Gap Year Programme – La découverte

Après vous avoir introduit il y a quelques semaines comment j’avais été accepté au sein du Arsenal Gap Year Programme, je vous invite à lire l’article ici si ce n’est pas déjà fait, je vais maintenant vous faire part de mes premières impressions sur la capitale anglaise et sur mes premiers jours en tant que Gapper.

Pour ma première visite dans la capitale anglaise, l’aventure s’annonçait des plus dépaysantes et des plus enrichissantes. Ayant décidé de rester quelques jours en auberge de jeunesse avant de trouver une meilleure solution sur le long terme, j’ai commencé le programme le lundi 3 août 2015 au sein du Arsenal In The Community Hub. Situé à quelques mètres de l’Emirates et de l’Armoury Store, je me souviendrai toujours de ces 15 minutes de marche depuis mon auberge jusqu’au Hub.

En effet, la Arsenal Backpackers Tavern est située à quelques centaines de mètres de Highbury. La localisation de l’auberge était parfaite pour débuter le programme. Honnêtement, les premiers jours de mon séjour, j’ai dû passer la moitié de mon temps libre à marcher autour de l’Emirates, lisant les histoires des légendes du club, profitant de la vue, prenant des photos d’à peu près tout. Je ne savais pas encore je passerai par ce chemin presque tous les jours au cours des cinq prochains mois.

Le premier jour de découverte du programme, nous avons pu découvrir l’Emirates Stadium en participant à l’un des Stadium Tour. Quelques jours plus tard, nous avons eu le droit à une petite leçon d’Histoire sur le développement du Nord de Londres et de son développement. Nous avons ainsi pu comprendre l’Histoire du club depuis son commencement en 1886 à travers toute une série d’anecdotes sur Islington, la région du Nord de Londres où se situe Arsenal.

Durant cet aperçu d’Islington, nous nous sommes arrêtés à Highbury. Nous avons eu l’autorisation de rentrer à l’intérieur et de pouvoir constater la transformation immobilière du stade en appartements. Robert Pirès et Arsène Wenger sont propriétaires d’appartements, par exemple.

Une fois les présentations et visites historiques faites, le programme pouvait commencer.

Pendant un mois, mon quotidien se résumait à la douce mélodie d’une formation d’entraîneur sur le terrain de Saint Aloysius à environ 45 minutes de marche de l’Emirates . La particularité du programme est aussi son plus gros atout. Pour apprendre le métier d’entraîneur, le club permet aux « Gappers », membres du Arsenal Gap Year Programme, de prendre part à des entraînements simples et utiles fournis et délivrés par un coach qualifié du club. Toutes les sessions et exercices réalisés serviront plus tard de base de données. En effet, durant le premier mois, en août donc, mon emploi du temps était consacré à prendre un maximum de notes possibles à l’issue de ses entraînements. Une fois ce mois terminé, les choses sérieuses commencent.

A la fin du mois d’août, le club nous envoie, Gappers, pour une semaine de transition dans une école, ce fut Stoke Newington cette année, proche de l’Emirates pour nous familiariser à travailler avec des enfants. Ensuite, les personnes en charge du programme, se réunissent et décident de qui sera avec qui et dans quelles écoles les paires seront envoyées pour les quatre prochains mois. Ce moment est l’un des moments les plus importants de la formation. En effet, pendant quatre mois, vous passerez le plus clair de votre temps avec votre partenaire. Si vous n’appréciez pas cette personne, vous devrez faire avec et restez professionnel. En revanche, si vous avez déjà noué un lien d’amitié avec cette personne, vous n’oublierez jamais vos quatre mois de travail dans les écoles londoniennes.

Chaque semaine à partir du mois de septembre, j’ai entraîné du lundi au vendredi de deux à trois sessions d’une heure, en plus des trois entraînements de “Coach Education” durant la semaine. Cela vous paraît peut-être léger pour un emploi du temps, et vous avez sûrement raison. Mais enchaîner deux heures d’entraînement pour des enfants de primaire est bien plus fatiguant que je ne pouvais l’imaginer. Vous ressortez de ces deux heures exténué mais heureux du travail accompli. Mais croyez-moi, rien ne vaut le sourire d’un enfant s’amusant grâce à votre entraînement, à part peut-être un grand café.

#Albin


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