Compte-rendu Arsenal – Monaco, 8ème de finale aller de Ligue des Champions

 

Ce match était donc l’occasion de retrouvailles entre Wenger et son ancien club, l’AS Monaco, pour une confrontation aller-retour en Ligue des Champions. Après, le Bayern deux fois, le Barça et l’AC Milan, les Gunners tombaient donc sur un tirage plus « favorable » cette année. Il n’en fut rien.

Une soirée cauchemardesque

Entre une équipe de Monaco qui marque ¾ de son total de buts de la phase de poule à l’extérieur et un Arsenal complètement à la rue, ou quelle que soit la définition que vous vous en faites, ce match est la définition même de la faute professionnelle. Mais tout d’abord, il est important de saluer la très belle prestation de Monaco après ce match où les hommes de Jardim ont fait déjouer ceux de Wenger.

Trêve de flatteries et passons aux choses qui fâchent. Premièrement, la défense. Mertesacker est impliqué sur les trois buts. Mention particulière sur le 2ème où l’allemand décide de partir à l’abordage sur Fabinho, laissant le champ totalement libre à Martial pour négocier un deux contre un fatal à Koscielny. Le français encore bien seul ce soir dans l’arrière-garde des Gunners. Il n’a en effet pas été très aidé par un Gibbs totalement dépassé par les événements et un Bellerin encore trop jeune pour pouvoir se reprendre dans un match comme celui-là.

Deuxièmement, le milieu. Un milieu à trois, ou plutôt deux en enlevant Özil. Coquelin a fait son match, se battant sur tous les ballons, mais dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit dans la récupération tant la prestation défensive de Cazorla a été inexistante. Face à un Kondogbia en feu et un Moutinho inspiré, le milieu de terrain des Gunners a pris l’eau très rapidement.

Troisièmement, l’attaque. Entre Olivier Giroud incapable de cadrer un seul tir du match, pourtant seul face aux buts une ou deux fois, un Sanchez plein de bonne volonté mais trop juste dans la finition et un Welbeck ne sachant pas quoi faire du ballon dans les 30 derniers mètres adverses. A partir de là, la probabilité qu’Arsenal marque était très faible, trop faible.

Pour revenir sur le match, Arsenal avait pourtant bien débuté le match en étouffant Monaco les dix premières minutes, sans parvenir à se créer une occasion franche. Ensuite, l’AS Monaco a installé un faux rythme dévastateur pour une équipe d’Arsenal incapable de réussir quelque chose. En point d’orgue la frappe lointaine de Kondogbia contrée par Mertesacker et qui prend Ospina à contre-pied. Bis repetita en début de 2ème période, une pression des Gunners sur le but de Monaco, un contre éclair des Monégasques à la récupération et but. Les Gunners sont punis. 2-0 pour Monaco à l’Emirates. On pouvait alors penser que les hommes de Wenger seraient piqués au vif dans leur orgueil, mais pas du tout. Un jeu offensif trop neutre et des errements défensifs trop évidents pour un niveau de Ligue des Champions. The Ox a cru redonner espoir aux londoniens à la 90ème sur une merveille de frappe enroulée mais l’espoir fut de courte durée. Un dernier contre assassin de Carrasco pour achever une soirée cauchemardesque. 1-3, score final.

Les Gunners auront donc une montagne à surmonter dans trois semaines à Louis II pour arracher une qualification miraculeuse. Dos au mur, Arsenal est capable de tout, espérons que les joueurs sauront se remettre en question pour oublier cette soirée et se surpasser pour tous les supporters d’Arsenal.

#Albin #COYG