Les rescapés

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Après une triste saison coupée en deux parties bien distinctes, Arsenal termine 2ème devant Tottenham pour la 21ème saison consécutive, sécurisant par la même occasion une 20ème qualification de rang pour la Champion’s League. Seulement voilà, l’heure du bilan fait mal. Après une première partie étincelante et pleine d’espoir, les Gunners se sont écroulés au mois de février pour réaliser une deuxième partie de saison médiocre.

Voici notre top 5 des joueurs qui ont illuminé notre saison bien nuageuse.

PETR CECH, LA PIERRE A L’EDIFICE

Evidemment, le seul transfert estival allait apporter beaucoup et il l’a fait. En plus d’apporter une aura de classe à notre défense, il a été décisif de par son talent et son expérience. L’homme au casque est exempt de tout reproche, son adaptation et son investissement au sein de son nouveau club sont remarquables, un grand professionnel. Il a donné une nouvelle dimension à la défense et les excellentes saisons de Koscielny, Monréal et Bellerin proviennent, en partie, de sa capacité à communiquer avec ces derniers en toutes circonstances. Il rassure et entraine ses coéquipiers vers le bon chemin. Première saison sous le maillot des Gunners, élu Golden Glove avec 16 matchs sans encaisser et un record de 179 clean sheets en Premier League. Merci Chelsea de nous l’avoir laissé.

 

 

Petr-Cech

 

Ses exploits cette saison, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=Wff28jWqTTc

 

LAURENT KOSCIELNY, LE PATRON

Phénoménal, Incroyable et Incontournable, “Bosscielny” a été parfait cette saison. Un vrai patron, qui a été épargné par les blessures, de longues durée du moins. Très calme et beaucoup plus propre, il a apporté de la sérénité à l’arrière-garde londonienne. Grâce à son partenariat avec Mertesacker, le français a su tempérer son caractère bouillant des premières saisons pour commettre moins d’erreurs. Koscielny ne concède plus de pénalty et n’a écopé que de trois petits cartons jaune cette saison. Décrit par Ferdinand et Henry comme “le meilleur défenseur de Premier League”, aucun supporter ne dira le contraire. Cette saison, il s’est installé et affirmé dans son rôle de leader de la charnière centrale. Koscielny est auteur d’une saison d’un très haut niveau. Koscielny pourrait d’ailleurs se retrouver capitaine des la saison prochaine. A Arsenal, c’est lui The Boss.

Si vous cliquez sur ce lien, vous regarderez bien plus qu’une seule vidéo de Kos : https://www.youtube.com/watch?v=lEUwogrNM00

Laurent-Koscielny-arsenal

Ain’t nobody
Like Koscielny
Makes me happy
Makes me feel this way

NACHO MONREAL, LA VALEUR SÛRE

Exilé sur le banc et condamné à quelques entrées en jeu (souvent pour remplacer Sanchez) pour sécuriser le côté gauche, Gibbs a trouvé plus fort que lui depuis deux saisons en la personne de Monréal. Aussi indispensable en défense, Monréal a autant géré les bonnes périodes que les mauvaises. Rares sont les attaquants à avoir fait passer une mauvaise partie à l’espagnol. Il n’a pas juste été le plus fort à son poste, il a été un pilier de cet Arsenal.Très sérieux défensivement, Nacho inspire la confiance et sa qualité technique lui permet d’apporter énormément offensivement. Injustement oublié de la liste de Vicente Del Bosque pour l’Euro 2016, Arsenal pourra compter sur lui la saison prochaine.

Personne ne passe dans son couloir gauche : https://www.youtube.com/watch?v=7h4U8IGC7U8

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HECTOR BELLERIN, A PAS DE GEANT

Cadet de ce cercle très fermé, 21 ans maintenant, le petit Bellerin n’a rien à envier aux autres latéraux de la Premier League. Et ce n’est pas Debuchy qui dira le contraire. Cela va bientôt faire un an que le catalan monopolise le côté droit de la défense. Installé sur le flanc droit de lé défense depuis les blessures de Debuchy la saison dernière, l’espagnol n’a cessé de progresser et son niveau actuel laisse entrevoir un futur radieux. Sa vitesse excessivement impressionnante lui permet de se projeter très souvent. Cependant, sa qualité de centres laisse parfois à désirer et son manque de concentration sur certains matchs seront gommés par l’expérience dans les saisons à venir. L’espagnol doit encore travailler certains aspects de son jeu comme le placement défensif, rappelons qu’il a été formé en tant qu’ailier à Barcelone, mais son positionnement aux côtés de Koscielny, Monréal ou encore Cech lui permettront d’exploiter complètement son énorme potentiel. Depuis son éclosion la saison dernière, le jeune espagnol est l’objet de toutes les convoitises en Europe. Tonton, please, garde-le.

Hector Bellerin, où comment ridiculiser la défense du Bayern en trois secondes : https://www.youtube.com/watch?v=0EZ9YpyAo8s

LONDON, ENGLAND - OCTOBER 20: Hector Bellerin of Arsenal during the UEFA Champions League match between Arsenal and Bayern Munich at the Emirates Stadium on October 20, 2015 in London, United Kingdom. (Photo by Catherine Ivill - AMA/Getty Images)

 

MESUT ÖZIL, LE MAITRE ARTIFICIER

L’homme qui cristallise toutes les critiques depuis son arrivée au Royaume de Sa Majesté, et ce, de la part de tous (médias, ex-joueurs, consultant, …). Mais cette saison, l’allemand est sorti de sa boîte et a illuminé la saison des Gunners. Il faut dire que pour sa 3e saison, il a enfin pu avoir une bonne préparation, ce qui l’a bien aidé. Aucune blessure à signaler sauf une douleur qui l’a empêché de jouer le déplacement à Stoke et du ménagement en coupe nationale. Que dire de sa saison ? Qu’aurions-nous fait sans lui ? Passeur de génie, au four et au moulin. Il se cache ? Il marche ? Il finit souvent avec le plus de kilomètres au compteur. Petit ou grand match, Özil a souvent été présent. Lorsque l’équipe allait moins bien, l’allemand ne s’est pas découragé, l’allemand a continué à distribuer caviars sur caviars. Elu joueur de l’année par les fans, il a tout vu, tout lu, tout analysé avant tout le monde et a créé un nombre d’occasions hallucinant. Mesut Özil est apparu quelques fois presque lassé, blasé, frustré par le manque de réalisme de ses partenaires. Pas étonnant lorsque vous êtes le joueur qui créé le plus en Angleterre. Cette saison encore, notre meneur de jeu a montré qu’il était le meilleur meneur de jeu du monde. Le meilleur d’Arsenal offensivement… Bravo Maestro !

Mesut Ozil

We’ve got Özil
Mesut Özil,
I just don’t think you understand
He’s Arsène Wenger’s man
He’s better than Zidane
We’ve got Mesut Özil

La saison de Mesut Özil se résume à ce match contre Bournemouth à l’Emirates. L’allemand termine la rencontre avec un but et une passe décisive et un record d’occasions de buts créées dans un même match : 9. Nous n’osons même plus nous demander combien de passes décisives Mesut Özil aurait si toutes ses chances finissaient au fond des filets.

Pour votre plaisir : https://www.youtube.com/watch?v=mAizNVYBOhk

 

En conclusion, la saison fut satisfaisante défensivement. Le Back Four des Gunners a donné beaucoup de garantie et ses composants ont presque tous retenus notre attention. Avec 36 buts encaissés, exactement comme la saison dernière, Arsenal termine 3ème meilleure défense de Premier League à égalité avec Leicester mais derrière Tottenham et Manchester United (35 buts encaissés pour les deux équipes). Le chantier de la charnière centrale reste à finaliser. Les performances respectives de Mertesacker et Gabriel laissent à désirer même si le brésilien réalise des progrès et avec plus de temps, son niveau s’améliorera. La paire Coquelin-Cazorla devant cette défense nous aurait donné plus de chance d’être champion. Notre deuxième partie de saison nous a tué, incontestablement. Les Gunners se sont effondrés dans les moments clés et ont laissé filer une équipe de Leicester euphorique. Un manque de caractère inexplicable qu’Arsenal devra régler en vue de la saison prochaine.

#Sabri


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