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Encore du boulot !
Première journée de championnat très spéciale pour Arsenal puisque pour la première fois en 22 ans, Arsène Wenger n’occupe pas le poste de coach, remplacé par Unai Emery en mai dernier.
Pour son premier match officiel, Emery hérite d’un calendrier particulièrement difficile avec la rencontre face au champion en titre, Manchester City. Le coach décide de faire confiance au jeune Matteo Guendouzi qui a réalisé une excellente pré-saison avec les Gunners. Quant à Torreira, la recrue phare de ce mercato d’été, il est laissé sur le banc. Trop juste physiquement ou choix tactique ?
Pour le reste du XI titulaire, pas de réelle surprise : Cech, Bellerin – Sokratis – Mustafi – Matiland-Niles (Monreal trop juste et Kolasinac blessé), Xhaka – Guendouzi – Ramsey, Mkhitaryan – Özil – Aubameyang.
Si l’optimisme domine face à cette nouvelle ère qui s’ouvre à Arsenal, difficile d’imaginer une équipe aussi remaniée faire lutte à armes égales avec un Manchester City très bien rôdé.
Première mi-temps :
Arsenal débute bien son match à l’image de la belle transversale de Guendouzi ou du tir de Ramsey dès la 2ème minute. Les Gunners évoluent en 4-3-3 avec un milieu Xhaka – Guendouzi – Ozil et devant Mkhitaryan – Ramsey – Aubameyang.
Pourtant, les citizens prennent vite l’ascendant dans ce match avec un pressing très haut et parfaitement exécuté qui bloque totalement les Gunners lors des relances et des phases offensives. Sur les ailes, les joueurs de Manchester City pilonnent les Gunners, notamment avec Walker et Mahrez. Face à eux, Maitland-Niles prend très souvent l’eau et n’arrive pas à bloquer les attaques. De l’autre côté, ce n’est pas mieux puisque Mendy et Sterling s’amusent, dans un style moins percutant mais tout aussi ravageur. Après plusieurs tirs, Sterling ouvre le score au quart d’heure de jeu face à une équipe d’Arsenal totalement passive. Personne ne sort, personne ne bouge. Une tare récurrente ces dernières saisons chez les Gunners.
Après ce but, les Gunners sont dans un temps (très) faible mais arrivent tout de même à se créer des occasions, comme sur la belle frappe de Bellerin à la 20ème minute. Mais tout est trop fragile côté Arsenal, à l’image de Cech qui était à deux doigts d’inscrire un CSC magistral ou encore de la faute de Sokratis à la 26ème minute qui donne un excellent coup franc pour City.
Les mauvaises nouvelles s’accumulent puisque Maitland-Niles se blesse et est remplacé par Lichsteiner.
En fin de mi-temps, Arsenal se montre plus entreprenant devant mais les joueurs ont du mal à se trouver. Le seul point positif reste la prestation de Guendouzi, pas du tout impressionné pour son premier match.
Deuxième-temps :
Manchester City revient avec un dispositif tactique toujours aussi efficace qu’intense. Les Gunners sont impuissants sans être forcément mis en grand danger.
Emery décide de réaliser un changement à la 52ème minute, inhabituel à Arsenal ! Lacazette entre pour ramplacer Ramsey. Xhaka a toujours son collier d’immunité avec lui. L’entrée du Français dynamise le jeu d’Arsenal et les Gunners montrent un meilleur visage pendant une dizaine de minutes. Lacazette obtient une belle occasion de but peu de temps après son entrée en jeu.
Arsenal évolue toujours en 4-3-3, Mkhitaryan descend d’un cran et Ozil évolue avec Lacazette et Aubameyang devant.
Grosse frayeur à la 62e, Guendouzi perd le ballon et laisse filer Aguero et De Bruyne au but. Aguero choisit de frapper mais Cech arrête son tir. La punition est évitée de justesse. Mais la sentence tombe la minute d’après avec cette frappe de Bernardo Silva où encore une fois la défense des Gunners reste passive. 2-0 pour Manchester City.
Xhaka cède (enfin) sa place à Torreira à la 69eme, qui fait une bonne rentrée sans toutefois améliorer le jeu des Gunners. Les attaquants sont esseulés et Ozil enchaine les mauvais choix, un de ces mauvais match de l’Allemand qui exaspère chaque supporter.
Le reste de la seconde mi-temps est une lente agonie pour Arsenal, incapable de réagir face à un Manchester City beaucoup trop fort. Une première très difficile pour Unai Emery et beaucoup de boulot devant lui !
#Ben
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