2017 s’achève sur un match nul et frustrant sur le terrain de WBA

Arsenal se déplaçait cet après-midi sur le terrain de West Bromwich Albion, où les Gunners se sont inclinés lors de leurs deux derniers déplacements, dans ce qui constituait le dernier match de cette année 2017. L’occasion donc d’achever en beauté une année mitigée de laquelle on retiendra le titre en FA Cup face à Chelsea en mai dernier tout autant que l’échec dans la quête du top 4 pour la première fois de l’ère Wenger.

Pour cette ultime sortie de l’année et pour son 811e match de Premier League en tant qu’entraineur (record de Sir Alex Ferguson battu), le même Arsène Wenger était privé de Mesut Özil, victime d’une légère blessure au genou qui pourrait également le priver de la réception de Chelsea ce mercredi. Iwobi le remplaçait dans un onze inchangé par rapport à la victoire à Crystal Palace, et dans lequel on retrouvait donc à nouveau Calum Chambers en défense ou encore Jack Wilshere au milieu. À noter également la tenue des Gunners, puisque c’est un short rouge et non pas blanc qui a accompagné le classique maillot rouge et blanc d’Arsenal, une première qui offrait un ensemble pour le moins déconcertant pour les suiveurs des Gunners.

1e mi-temps :

Le match démarre doucement et la première offensive est pour WBA, via une tête croisée de Jay Rodriguez bien captée par Petr Cech, serein. Il l’est beaucoup moins une minute plus tard lorsqu’il rate sa prise de balle aérienne et relâche le ballon dans la surface, heureusement sans conséquence.

Arsenal ne semble pas vraiment s’inquiéter de ce début de match timide, la seule réaction visible vient d’une frappe d’Iwobi, trouvé en pivot dans la surface en bonne position, mais il envoie le ballon au-dessus de la cage de Forster. C’est dommage car il avait fait le plus dur avec son contrôle orienté.

L’équipe d’Arsène Wenger s’empare ensuite du ballon et s’installe dans la partie de terrain adverse, mais le bloc de WBA est bien regroupé et les attaquants des Gunners ont du mal à y trouver des espaces. Seuls les ballons par-dessus d’Alexis créent des décalages, mais ils sont à chaque fois mal exploités. En face, les Baggies contrent et se montrent menaçants dans les airs et sur les coups de pied arrêtés, où Jay Rodriguez constitue le plus grand danger pour les défenseurs londoniens.

Arsenal se procure une nouvelle demi-occasion, encore via Iwobi, qui après un contrôle raté et vers l’arrière, décide de frapper du gauche. Son tir est cadré et puissant, et il oblige Forster à détourner en corner.

L’événement le plus marquant est finalement la sortie sur blessure de Kolasinac, qui ne s’est pas remis d’un choc au genou avec Barry. Maitland-Niles prend sa place sur le côté gauche.

LACA DUEL

Le dernier quart d’heure de cette première période est encore plus calme que les deux premiers, ce qui semble difficile à croire. Ces 45 premières minutes s’achèvent donc sur ce triste 0-0. Il n’y a pas grand-chose à retenir de cette première mi-temps tant les Gunners ont peu montré devant. L’absence d’Özil pèse lourd et les autres créateurs habituels de l’équipe que sont Alexis, Wilshere ou encore Lacazette semblent tous fatigués de l’enchainement des matchs dans cette période chargée. Seul motif d’espoir : le banc des Gunners, où des joueurs frais comme Welbeck ou Walcott pourraient faire des différences en seconde période.

2e mi-temps :

Le premier quart d’heure est à l’image de la première période, sans rythme et sans occasion, et il faut attendre l’heure de jeu pour voir le match s’emballer (un peu).

Arsenal se procure enfin une occasion, par l’intermédiaire de Lacazette. Après un bon relais avec Iwobi, l’attaquant d’Arsenal peut frapper en angle fermé, mais sa frappe est envoyée en corner par un Forster toujours aussi vigilant. Mais on voit enfin du rythme, des prises de risques et de l’inspiration dans les intentions offensives.

À peine deux minutes plus tard, on retrouve de nouveau Lacazette en bonne position après une passe magique d’Alexis. Le Français touche le ballon du bout du pied, ce qui ne suffit pas pour le faire se diriger vers le but. Sa tentative échoue de peu à côté, mais Forster était cette fois battu.

Dans la foulée, Alexis tente une frappe au premier poteau, là encore à côté. Mais ça y est, Arsenal semble, après une heure de jeu, être enfin entré dans son match, avec davantage de présence aux avant-postes et des tentatives enfin tranchantes.

Arsène Wenegr effectue de son côté deux changements, Koscielny, touché et sans doute ménagé en vue de la réception de Chelsea, est remplacé par Mertesacker, tandis que Danny Welbeck remplace Iwobi, dans l’espoir de faire enfin la différence.

Cette différence va venir pour Arsenal, et c’est de nouveau Alexis qui va forcer le destin. Il se procure un coup franc à l’entrée de la surface. Il le frappe lui-même et son tir puissant est contré par le dos de McLean avant d’entrer dans le but d’un Forster désabusé. Arsenal mène enfin, certes sur un but chanceux qui sera sans doute compté comme un csc de McLean. 1-0, 83e.

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Alors que l’on se dit que le plus dur est fait, l’arbitre Mike Dean, connu pour la haine que lui vouent les supporters des Gunners, va à son tour faire basculer le match. Sur une remise molle et en bout de course de Gibbs, le ballon heurte le bras de Chambers, qui était en bonne position pour contrer la remise du latéral adverse. Mike Dean va considérer que la position du bras de Chambers n’est pas licite et décide d’un penalty. C’est cruel pour Chambers qui se tenait trop près de Gibbs pour que l’on estime que la main soit volontaire et dont le bras était trop près de son corps pour que l’on considère cette position comme non naturelle. Toujours est-il qu’il y a bien penalty.

Sans surprise aucune, celui-ci est transformé par Jay Rodriguez, qui trompe un Petr Cech toujours aussi impuissant sur les penaltys depuis son arrivée à Arsenal (il n’en a toujours arrêté aucun). 1-1, 88e.

Les dernières minutes voient Arsenal pousser pour reprendre l’avantage, mais le temps manque et la rencontre s’achève dans la frustration et sur ce match nul. Après le match, les joueurs d’Arsenal entourent Mike Dean pour se plaindre, ce qui témoigne de leur frustration, qui est aussi celle de Wenger et surtout celle des fans d’Arsenal. Il faut tout de même relever la mauvaise performance des Gunners qui auraient été chanceux de l’emporter aujourd’hui.

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Cette fin de match frustrante est ainsi à l’image de cette année 2017 en demi-teinte, où Arsenal s’est trop souvent fait avoir bêtement.

2018 débutera dès mercredi soir contre Chelsea et il faudra hausser le niveau de jeu pour l’emporter et ne pas se laisser décrocher par les Blues ou encore par Liverpool et Tottenham, concurrents directs dans la lutte au top 4.

WILSH Dean

#AntoineP


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