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Arsenal – Bayern (3-1) : les notes d’une victoire prestigieuse
Affronter et gagner contre le Bayern Munich, même dans un match de classement en Ligue des Champions, n’est jamais anodin. En tout cas, mission accomplie pour les Gunners qui battent les invincibles Bavarois 3-1. Après une première période où le Bayern a légèrement dominé, Arsenal est revenu avec de meilleures intentions en seconde période. Les voilà seuls en tête du classement, et seuls invaincus.
Raya (6) : Il ne fait pas un seul arrêt du match. Mais sur le seul tir cadré du Bayern, c’est à dire le but de Karl, il ne peut rien faire. Sinon, son jeu au pied connait du déchet, mais globalement, il a été précis.
Timber (7) : Pas mis en danger par Gnabry défensivement, il réussit un dribble magnifique dans sa propre moitié de terrain (7e) qui lance son match. L’apogée est son but où il est malin en devançant Neuer (21e). Il gagne beaucoup de duels, et a été même plus dangereux offensivement que son acolyte à droite, Saka, à l’image de sa remise pour Madueke qui aurait mérité un meilleur sort (44e). Un grand match, une nouvelle fois. Remplacé par White (80e).
Saliba (7) : Pas une mince affaire quand on s’occupe d’un attaquant qui nous a tant mis la misère avec Tottenham. En cherchant Harry Kane jusqu’au 20 mètres adverses, Saliba applique parfaitement le terme “marquage à la culotte”. Un match sérieux, et appliqué. Tellement appliqué qu’il en est averti (73e).
Mosquera (6) : Titulaire à la place d’Hincapié, on lui promettait l’enfer face à l’armada offensive du Bayern. Il en est rien. Calme, très serein balle au pied, il provoque même le carton jaune d’Upamecano. Il défend bien sur Kane juste avant la mi-temps, alors dans la surface et en position de marquer. Une tête cadrée à bout portant (59e) sauvée par miracle par Neuer. Son seul point négatif est d’avoir laissé échapper Karl sur l’égalisation.
Lewis-Skelly (4) : Naïf, il est pris par la belle transversale de Kimmich sur l’égalisation. Avec le ballon, il n’a aucun mal à trouver ses coéquipiers. Mais, lorsqu’il s’agit de défendre, il est à la limite et Olise s’en est amusé. Trop tendre, et en difficulté, il est logiquement remplacé par Calafiori (67e), passeur décisif sur son premier ballon.
Zubimendi (6) : Grâce à son abnégation, il obtient le corner qui permet à Timber d’ouvrir le score. Sinon, avec le ballon, il est souvent dans la gestion et c’est ce qu’on lui demande. A la récupération, il s’est démené comme un beau diable malgré quelques fautes. Solide.
Rice (8) : Sa première période est quelconque, alors que sa deuxième est rayonnante. Sa chevauchée en deuxième période stoppée par un incroyable Neuer (63e). Ses coups de pieds arrêtés en seconde période sont d’une redoutable précision mais non converties par ses coéquipiers. Entre retours défensifs et passes tranchantes, Declan Rice sort son meilleur costume de la soirée.
Eze (5) : Sa passe décisive pour Martinelli réhausse sa note. Sinon, son match est timide. En première période, il loupe l’occasion de faire le break. Mais, il passe son match à défendre plutôt qu’à créer et être dangereux. Remplacé par Odegaard (80e), de retour après 1 mois d’absence, et auteur d’une très belle talonnade en fin de match.
Saka (4) : Même remarque que Eze sauf que son match n’est pas timide, il est décevant. Notre petit piment ne pique plus dans les duels. Pire, il semble emprunté sur chaque prise de balle, ou accélération, à l’image du rebond sur la frappe de Rice où il n’est pas assez incisif. A son crédit, il fait les efforts défensifs, et se crée une occasion dangereuse en début de seconde période (48e). Remplacé par Martinelli (67e), buteur après un contrôle (chanceux) de la cuisse pour éliminer un Neuer qui s’est cru joueur de champ (69e). Un but qui scelle le sort du match.
Trossard (non noté) : Avant sa blessure, il est transparent et ne crée pas de différences. Remplacé par Madueke (note : 7), qui rentre avec l’envie de provoquer, avec toujours du déchet. Mais sa détermination lui permet de devancer Laimer pour marquer le but de l’avantage (69e). Son tout premier but avec les Gunners, et il va faire du bien.
Merino (6) : Il cherche tout d’abord à décrocher pour chercher des ballons, et créer du jeu. Il voyait que ça ne servait pas à grand chose alors il a commencé à harceler l’arrière garde. Grâce à son travail, il a donc permis à Arsenal de gagner des mètres en bloc. Il n’est pas récompensé d’un but mais son travail de l’ombre en seconde période est terriblement précieux.
Arteta (8) : Survolté, motivé, à l’image de sa compo agressive où il n’a finalement fait que 2 changements, Mikel Arteta s’en est même retrouvé averti juste avant la pause. C’est lui qui fait basculer la rencontre en voyant Lewis-Skelly et Saka en difficulté, et faisant des choix payants. Aujourd’hui, pas de doute, c’est son coaching qui a fait la différence. La marque (peut-être) des très grands entraîneurs.
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