Arsenal – Manchester City : Make or Break

Arsenal affronte son dauphin. Après leur défaite contre Tottenham la semaine dernière, les Cityzens se sont tranquillement remis en selle face à Aston Villa. De leur côté les Gunners restent sur deux défaites et un match nul, installant un léger doute. Cet affrontement a évidemment un goût particulier. L’équipe du nord de Londres arrivera-t-elle à se transcender ?

City, la montagne à déplacer

L’équipe de Pep Guardiola aura indéniablement l’avantage de l’expérience. Leur palmarès ces dernières années parle de lui-même. Cette équipe a une faculté à pouvoir retourner le jeu dans n’importe quelle situation. Menés 2-0 par les Spurs le 19 janvier, ils s’étaient réveillés en deuxième mi-temps et avaient fait parler la poudre, pliant le match en l’espace de douze petites minutes. Ce dimanche il leur a suffi d’une mi-temps pour se défaire des Villans (3-1). Kevin De Bruyne est bien de retour (passes laser, grand pont, une démonstration), Gundogan et Mahrez sont affutés. Guardiola s’est accordé le luxe de faire tourner son équipe très tôt (46’, 69’) face aux hommes d’Unai Emery. La seconde partie du match fût plus nonchalante mais le résultat est là et les Sky Blues sont revenus à trois points.

Après la défaite en Cup 1-0 à l’Etihad, le sentiment général des fans Londoniens était plutôt positif car Mikel Arteta avait beaucoup fait tourner l’équipe (6 changements). Mais depuis, il y a eu une défaite contre Everton et nul contre Brentford ; pas très encourageant. Les chantiers sont nombreux. Notre milieu de terrain devra être dans un grand jour afin d’imposer un pressing incessant sur Kevin De Bruyne et ainsi couper un maximum de ballons en direction d’Erling Haaland. Celui-ci devra être pris en étau par Gabriel et William Saliba. Culminant à une moyenne d’1m90, la défense centrale a les armes pour rivaliser physiquement avec l’ogre norvégien. Côté gauche il y aura fort à faire face à un Jack Grealish en bonne forme. La semaine dernière, Emerson Royal avait parfaitement muselé l’ailier Anglais.

La force d’Arsenal semblait être la régularité de son XI de départ, mais est-ce une faiblesse ? Thomas Frank, entraineur de Brentford, a affirmé que le manque de surprise dans les compositions d’Arteta l’avait aidé à préparer le match de samedi. Grâce un recrutement intelligent, le tacticien espagnol a un maintenant accès un banc plus fourni et de qualité. Après une belle entrée et un but, Leandro Trossard postule pour une place au coup d’envoi à la place d’un Martinelli qui parait essoufflé.

Du côté de l’infirmerie, Gabriel Jesus continue son travail solitaire. Reiss Nelson et Emile Smith Rowe devraient ne pas être sur la feuille de match. Interrogé sur le travail de la VAR le week end dernier, Mikel a fait du Mikel : “We have to move on.”

Cet affrontement contre la référence en Premier League de ces dix dernières années a un gout de rituel de passage pour toute équipe prétendante au titre : Go Gunners !

Jonathan


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