Pas le temps de respirer, les Gunners reprennent la route samedi, direction le Vitality Stadium. En mars dernier, à domicile, nous avions cueilli les Cherries au bout d’un match à couper le souffle, grâce au but salvateur de Reiss Nelson. Ce week-end, nous souhaiterions un affrontement un peu plus calme pour notre rythme cardiaque. Arsenal est au cœur d’un semi-marathon, qui les verra se déplacer à Lens, pour la deuxième journée de la Ligue des Champions, avant de recevoir l’ogre Manchester City à l’Emirates.
Quelques enseignements du match à Brentford
Thomas Frank avait titularisé son équipe-type, Arteta a dû faire appel à d’autres ressources. Il y avait au coup d’envoi plus ou moins huit changements, par rapport au onze de départ à Tottenham (tout dépend si l’on considère Jesus ou Nketiah comme titulaire). Malgré un score étriqué, la victoire est au rendez-vous et la garde rapprochée du coach basque a sûrement pris quelques notes.
Tout d’abord, Ramsdale est bien affuté. En effet, il ramène un clean sheet alors qu’il a passé une bonne partie de la seconde mi-temps sous la pression des attaquants de Brentford. Est-ce que cela sera suffisant pour reprendre la place de gardien numéro un ? Pas sûr…
Journaliste : “Est-ce qu’on peur affirmer que le gardien qui débutera aura un nom de famille dont la lettre commence par un R ?”
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Arteta : “Tu es un génie. J’ai ma réponse pour le reste de la saison.” https://t.co/pB8rnM5Ehb
Ensuite, Tomiyasu peut jouer partout en défense. À la vue de la composition, nous pensions revoir White à sa position originale, et le Japonais sur la droite. Mais il n’en est rien, Tomi a effectué un match très propre au centre de la charnière, au côté de Gabriel.
Havertz a parfois l’air d’un écolier qui lève le doigt en espérant au plus profond de son être ne pas être interrogé par la maitresse
En revanche, les doutes continuent de s’accumuler après la performance de Kai Havertz. Elle n’est en soi pas mauvaise avec quatre tacles et une belle présence défensive, mais ce n’est pas la raison pour laquelle Arsenal l’a acheté aussi cher. Son apport offensif est trop faible et son langage corporel en dit long sur sa confiance en lui. Il a parfois l’air d’un écolier qui lève le doigt en espérant au plus profond de son être ne pas être interrogé par la maitresse. On aimerait le voir plus hargneux comme son prédécesseur Granit Xhaka.
Enfin, quel plaisir de voir Emile Smith Rowe dans le onze de départ. Il fêtait sa centième avec Arsenal, on en oublierait presque qu’il a à peine vingt-trois ans et qu’il n’a quasiment pas joué la saison dernière. Fait intéressant, ESR s’est entrainé pendant toute la pré-saison au poste de numéro huit côté gauche (ancien poste du Suisse). Son niveau est-il tellement au-dessous de celui de Havertz et Vieira pour qu’il ne puisse pas postuler à une place titulaire en Premier League ? A suivre…
La Premier League, pas un point à perdre
La locomotive City n’attend personne. Quand on voit le rythme imposé par les hommes de Guardiola, on peut comprendre pourquoi le NLD avait un tel goût amer. Depuis l’arrivée d’Arteta sur le banc, nos standards de supporters ont tellement augmenté que maintenant, nous ne voulons que la victoire. Beaucoup critiquent le début de saison « médiocre » des Gunners, avec des points bêtement perdus contre Fulham et les Spurs. Relativisons un peu, toutes compétitions confondues nous en sommes à six victoires et deux nuls.
Je pense à la personne qui a payé 160€ pour voir Arsenal à Lens (moi). Et qui va se retrouver avec un milieu Elneny – Jorginho – Havertz et une attaque Nelson – Nketiah – Cedric. pic.twitter.com/VYR0KUtsZZ
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Oui mais voilà, en Angleterre la compétition est rude. Liverpool est très en forme avec l’éclosion tant attendue de Darwin Nunez. Ils sont toujours invaincus, n’ayant laissé que deux petits points sur la route. Brighton continue son bonhomme de chemin à la troisième place. Le petit Prince de l’Angleterre affrontera même Marseille début octobre au Vélodrome. Les Gunners n’ont pas d’autres choix que de gagner, gagner, gagner. L’infirmerie est remplie à ras bord et les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Arteta déclarait ce matin : “Declan ne s’est pas encore entraîné, tout comme Gaby, Leo et Bukayo. Willy a pris un coup“. Arsenal se déplacera malgré tout à Bournemouth comme favori.
Des Cherries mal en point
Les joueurs d’Andoni Iraola pointent à la dix-septième place avec trois nuls et trois défaites en six journées. La confiance n’est pas au beau fixe et Bournemouth apparait comme la victime parfaite pour des Gunners qui voudront fourbir leurs armes avant le premier déplacement européen. Méfiance… L’an dernier nous nous étions fait surprendre à la première minute et avions dû batailler jusqu’au bout pour l’emporter. De plus, Bournemouth vient de gagner son 3ème tour de Carabao Cup contre Stoke City mercredi.
Zéro faux pas autorisé, Arsenal doit réussir son coup avant le déplacement en France puis la réception des champions d’Angleterre. Arteta va devoir garder tout son groupe mobilisé. Avec un tel rythme, peut-être ne reverrons-nous plus de onze de départ type pour un petit moment. Le Basque doit s’assurer de ramener les trois points tout en ménageant certains joueurs qu’il voudrait voir sur la pelouse le week-end prochain. Exciting times…
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