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Ce que va apporter Özil
Il aura donc fallu attendre les dernières lueurs du marché des transferts pour voir Arsenal s’activer et faire, ce qui est certainement, le plus beau coup de ce mercato : le recrutement de Mesut Özil. Aussi stressante que fut cette attente, celle-ci n’aura pas déçue. Le désormais ex-meneur de jeu du Real Madrid est désormais un joueur d’Arsenal. Presque inimaginable au début de l’été mais c’est pourtant bien le cas. Pour le faire venir à Arsenal, Arsène Wenger a pulvérisé le record de transfert du club avec un transfert de £42,2M et brisant au passage sa grille salariale en offrant à l’Allemand le plus gros salaire du club (on parle de 130k ou 200k/semaine).
Le 1er septembre 2013 est devenu un jour presque historique dans l’histoire d’Arsenal. Un jour qui a vu le club du nord de Londres passer à l’étape suivante de son projet.
Mais au-delà de l’argent investi, Mesut Özil est un joueur extraordinaire, qui n’a que 24 ans (il comptera un quart de siècle en octobre). Autrement dit, il passera ses meilleures années avec Arsenal, qu’il a rejoint, on le rappelle, pour 5 ans. Chez les Gunners, il retrouvera un jeu qu’il apprécie, un jeu de passes courtes et de combinaisons. Venant du Real Madrid, qui a pratiqué ces 3 dernières années, sous la houlette de José Mourinho, un jeu basé sur le contre, rapide et très vertical, Özil apportera aussi ce jeu direct à celui des Gunners qui en manque cruellement depuis le départ de Cesc Fabregas. Considéré par son ancien entraineur, comme “le meilleur 10 au monde”, Özil a des statistiques impressionnantes depuis qu’il a rejoint le Real Madrid. Depuis le 1er août 2010, il est le joueur à avoir effectué le plus de passes décisives (91) devant Lionel Messi (82), Juan Mata (72), Franck Ribery (60) et Cesc Fabregas (56). La saison dernière, il a fait plus de passes clés (passes amenant à une occasion de but ou un but sans être décisive) (78) que le trio Iniesta-Busquets-Fabregas (75). Dernière statistique impressionnante: en 159 matchs avec le Real Madrid, Özil a fait 484 passes clés. Autrement dit, il a créé, en moyenne, 3 occasions par match.
La zone préférentielle d’Özil est clairement la position de meneur de jeu. 60,5% des occasions crées la saison dernière proviennent de l’axe du terrain. Mais grâce à sa vivacité, ses dribbles ainsi que ses centres, il arrive aussi à s’en sortir face aux latéraux. Une polyvalence qui est appréciée et souhaitée par Wenger.
Formations envisageables
Option n°1
La composition d’équipe et le schéma tactique qui s’impose naturellement est le 4-2-3-1 habituel d’Arsenal avec un double pivot défensif composé de Mikel Arteta et Aaron Ramsey. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que la science du placement d’Arteta associée à l’activité incessante de Ramsey vont permettre à Özil d’être déchargé de tâches défensives qu’il n’apprécie pas et qui l’empêche d’exploiter tout le potentiel de sa créativité. En 32 apparitions la saison dernière, il n’a effectué que 28 tacles (dont 23 réussis), aucun blocage de tirs et seulement un dégagement. Le choix de Ramsey, plutôt que celui de Wilshere, se justifie par la forme du Gallois qui explose cette saison (élu joueur du mois par les supporters) et par les possibles pépins physiques de Wilshere qui oblige Wenger à protéger sa pépite. Les qualités d’Arteta et de Ramsey associées à la créativité d’Özil font du milieu d’Arsenal, un des plus dangereux du Royaume. Sur le long terme, le milieu Ramsey-Wilshere-Özil s’impose et est potentiellement un des meilleurs milieux d’Europe. Sur les ailes, Walcott conserve son aile droite. L’association Özil-Walcott est sur le papier très prometteuse compte tenu de la vitesse de l’Anglais et de la précision des passes et de la recherche constante de profondeur de l’Allemand. Sur l’aile gauche, Cazorla s’impose naturellement malgré son indiscipline à ce poste.
Option n°2
La polyvalence d’Özil pourrait tenter Wenger de le placer sur une aile afin de recentrer Cazorla qui délaisse totalement son aile gauche. Le lutin espagnol de la saison dernière pourrait faire passer Özil pour un joueur moyen tant il a été exceptionnel pour sa première saison. Au petit jeu des passes clés, la saison dernière, Cazorla en sort vainqueur facilement avec 95 passes clés en 38 apparitions en championnat (dont 37 titularisations) alors qu’Özil n’en a réalisé “que” 78 en 32 apparitions (dont 23 titularisations).
#Yann
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