Compte-rendu Stoke – Arsenal, 15ème journée de BPL

Les deux visages d’Arsenal.

19 secondes. C’est le temps qu’il a fallu à Peter Crouch pour ouvrir le score sur une action absolument typique de la première mi-temps des Gunners. Aucune agressivité, aucun placement défensif. Quand il n’y a plus Koscielny derrière, rien ne va plus. Entre Chambers auteur d’erreurs inhabituelles, Mertesacker absent comme d’habitude, Gibbs pas au marquage et Bellerin qui perd trop de ballon à la relance. Le cocktail est explosif. Après 3 victoires consécutives, les Gunners retombent dans leurs travées défensives du début de saison. On se demande si Flamini est sur le terrain, Ramsey veut trop en faire et tous les joueurs portent trop le ballon. Perdre 3-0 à la mi-temps Stoke, c’est inadmissible pour une équipe visant le Big Four. Alors oui, gagner à Stoke c’est difficile, l’équipe n’a gagné qu’une fois sur ces 8 derniers matchs au Britannia Stadium, mais perdre 3-0 à la mi-temps, NON. Une apathie défensive inimaginable et une attaque inoffensive, les Gunners ont vécu une première mi-temps cauchemar.

Début de deuxième période du même acabit, avec ce but de Bojan refusé pour hors-jeu passif de Diouf qui gêne Martinez dans son arrêt. Sur le dégagement Flamini est déséquilibré dans la surface par ce même Diouf. Pénalty transformé par Santi. 2 minutes plus tard sur un corner d’Alexis Sanchez, Ramsey reprend de volée et trompe Begovic. A ce moment-là, on se dit qu’Arsenal peut le faire. Et puis à la 80ème, Chambers est exclu pour un deuxième jaune et le reste du match ne donnera pas satisfaction aux joueurs de Wenger.

Ce match complètement fou reflète parfaitement la saison d’Arsenal : des erreurs, des erreurs, encore des erreurs et un réveil tardif. Arsenal est l’équipe qui marque le plus de buts après la 85ème minute. Malheureusement cela n’a pas suffit. Etre supporter des Gunners dans un match comme celui-là, ça rend fou, ça donne des envies de meurtres et au final, en regardant le score, on se dit « tout ça pour ça ». Il n’y a qu’Arsenal pour produire de tels matchs, c’est ce qui fait le charme de l’équipe. Le problème, c’est que cette saison cela ne passe pas. Les carences défensives sont trop flagrantes pour espérer faire un match entier parfait. Les matchs se suivent et se ressemblent pour Mertesacker, qui crève l’écran par sa lenteur et son manque d’envie, encore plus lorsque Koko n’est pas là.

Il faut maintenant se relancer contre Newcastle qui vient de gagner face à Chelsea et redémarrer une nouvelle série de victoire pour oublier ce cauchemar de première mi-temps vécu au Britannia Stadium.

#Albin