La (dernière) conférence de presse d’Arsène Wenger…

Arsène Wenger a donné hier sa dernière conférence de presse d’après-match en tant que manager des Gunners. Après une victoire 1-0 face à Huddersfield, le désormais ex-entraineur d’Arsenal a déclaré que terminer sa carrière dans le nord de Londres ici, à Huddersfield, ancienne maison du légendaire entraineur des Canonniers Herbert Chapman, avait une signification particulière pour lui. L’Alsacien a également ressassé quelques anciens souvenirs, tout en n’oubliant pas de se projeter vers l’avenir.

A-t-il profité de cette après-midi ?

Oui, je voulais sortir un peu avant le match. C’était mon dernier jour, je pensais mériter un bol d’air frais, et ce n’est pas ce beau temps qui m’a incité à penser le contraire. Les gens étaient gentils, Huddersfield était une ville heureuse. Les locaux m’ont même offert un beau cadeau avant le match, tout s’est très bien passé cet après-midi. Herbert Chapman, qui est peut-être le plus manager de l’histoire du club, venait d’ici. C’est donc pour moi particulier de venir ici pour mon dernier jour. Quand on connait l’histoire de notre club, ça a forcément une signification spéciale.

A-t-il peur de devoir affronter Arsenal un jour ?

Je ne suis pas prêt pour ça pour le moment. Cela serait sûrement très difficile. Je pense même que je resterais chez moi si ce jour devait arriver, je préfère ne pas envisager ce moment pour l’instant..

A-t-il reçu des offres qui lui ferait affronter Arsenal ?

Oui, bien sûr. Toutefois, je n’ai parlé à personne. J’ai reçu plusieurs offres, mais après une si longue période dans un club, on ne peut pas juste passer à autre chose comme si de rien n’était, c’est impossible.

Quel est le cadeau que Huddersfield lui a offert ?

Un hommage pour les 1235 matchs joués, mais également un maillot mi-Huddersfield mi-Arsenal. Je me rappelle être venu ici il y a bien des années pour jouer un match de présaison, dans une période où Huddersfield avait des difficultés financières. A cette période, j’étais heureux de venir jouer ici avant le début de saison, et désormais ils jouent en Premier League.

Quel effet cela fait-il de faire partie de l’histoire du club ?

Je suis très fier d’avoir contribué, ne serait-ce qu’un peu, à avoir donné des moments de bonheur aux gens qui aiment ce club, mais je ne sais pas quel héritage je vais laisser. Les victoires ou les défaites ? J’espère laisser au club et garder en moi l’aspect humain de ces 22 années passées ensemble à Arsenal.

Les joueurs ont-ils fait quelque chose de particulier pour lui ?

Je préfère garder ça secret. J’ai dit au groupe que j’ai adoré travailler avec eux. Quand on regarde notre saison, on sent qu’il y a quelque chose dans cette équipe qui ne demande qu’à exploser. Nous étions tout proches cette saison de remporter un trophée: nous sommes allés en finale de la League Cup, nous avons atteint les demi-finales de l’Europa League, et nous avons brillé à domicile. J’espère que les joueurs sauront s’améliorer pour les matchs joués à l’extérieur, j’ai une confiance totale en eux.

Sur la contribution des joueurs africains dans sa carrière…

J’ai toujours eu dans mon effectif des joueurs africains, et j’ai ouvert une école en Afrique avec un de mes amis. Yaya et Kolo Touré, Eboué, Gervinho, ils sont tous sortis de cette école. J’ai aussi pu entrainer George Weah, Lauren, et tous ces joueurs africains que j’ai compté dans mes équipes ont eu un grand impact pour moi.

(Via Arsenal.com)

Guillaume


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