Jack Wilshere, l’espoir de tout un peuple

©Tous droits réservés à Stuart MacFarlane
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7 années sans trophées et très certainement une 8ème année, des départs de grands joueurs (Thierry Henry, Emmanuel Adebayor, Samir Nasri, Kolo Touré, Gaël Clichy, Robin van Persie, Cesc Fabregas, etc..) pourtant l’espoir de gagner un trophée persiste. Le joueur qui incarne cet espoir est Jack Wilshere.

Pur produit de la formation d’Arsenal, Jack Wilshere est un joyau, un diamant brut qui ne demande qu’à être façonné pour atteindre les sommets. A Arsenal depuis ses 9 ans, il a Arsenal dans le sang. Sa famille, ses amis habitent à moins de 20 minutes du centre d’entrainement. Arsenal est sa seconde famille. Doté d’un charisme naturel, il fut le catalyseur de ses équipes chez les jeunes. Nommé capitaine à 15 ans des U16, il porta son équipe jusqu’à la victoire en Atalanta Cup, dont il fut le meilleur joueur. Un an plus tard, il remporta la FA Youth Cup avec les U18 en étant le maillon essentiel de ce succès.

Une telle précocité fut récompensée par une apparition avec l’équipe première le 13 septembre 2008, devenant ainsi le plus jeune joueur de l’histoire d’Arsenal à faire son apparition en équipe première, devant Cesc Fabregas ! Un but en League Cup 10 jours plus tard et un prêt à Bolton réussi, le jeune anglais démarra la saison 2010-2011 dans la peau d’un titulaire. Aux côtés de Fabregas et Song, il fut notamment l’un des joueurs majeurs qui permit à Arsenal de battre le FC Barcelone à l’Emirates Stadium. A 18 ans, l’Anglais imposa toute sa classe à l’Europe entière devenant l’un des plus grands espoirs du football mondial et d’Arsenal.

Pour une première saison complète au plus haut niveau, il démontra une maturité exceptionnelle. Une maturité récompensée par le titre de meilleur jeune joueur de Premier League en 2011. Tel un Anglais, Wilshere est un véritable combattant, n’hésitant pas à intimider plus grand et plus expérimenté que lui. A 18 ans, on a parfois déjà l’impression de voir un vieux briscard de la Premier League en action. De retour après plus d’un an d’absence, il n’a rien perdu de sa hargne qui le caractérise, n’hésitant pas à affronter Bale ou Olsson, le grand défenseur de West Bromwich Albion.

Un caractère bien trempé, pur produit de l’académie d’Arsenal, il rappelle Tony Adams, qui lui aussi n’a vécu que par Arsenal pendant toute sa carrière. Le charisme de Wilshere lui promet, comme à son illustre prédécesseur, le brassard de capitaine. Véritable leader sur le terrain, son absence de 14 mois s’est ressentie dans l’entre-jeu d’Arsenal en 2011-2012 qui manquait cruellement d’un perforateur de la trempe de Wilshere.

En effet, la qualité première de l’Anglais, qui a été éduqué sur une aile, est de perforer les lignes défensives adverses et de faire la différence afin de créer une occasion de but. Son retour en octobre a eu pour effet de fluidifier le jeu, de gagner une autre rampe de lancement à côté de Mikel Arteta. Replacé par Arsène Wenger comme milieu box-to-box, il s’est découvert aussi des qualités défensives, qui associées à son caractère et sa hargne naturelle, qui font de lui un milieu redoutable, capable de tout faire.

« Une technique espagnole, mais un coeur anglais », voilà comment Arsène Wenger décrit Jack Wilshere. La force de l’Anglais, qui fait de lui un redoutable joueur à déjà 19 ans, est sa première touche de balle. 99 fois sur 100, elle est parfaite. Ce qui lui donne un temps d’avance sur les autres joueurs et lui permet d’orienter le jeu de la meilleure des manières. Avant de recevoir le ballon, il sait déjà où se trouve ses coéquipiers , c’est ce coup d’œil qui lui permet d’accélérer le jeu et de faire la différence. Il suit les traces de Paul Scholes qui excelle dans cet art et qui est si précieux à Manchester United, même à 38 ans.

Jack Wilshere a dépassé les limites de ce qu’est capable de faire un joueur de son âge, tout comme Lionel Messi, mais dans un tout autre registre. A 21 ans, l’Anglais ne semble pas avoir de limites tant il est polyvalent.

#Yann


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