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Jon Moss on fire, Emirates is terrified !
Arsenal avait, avec la réception du Burnley de Sean Dyche, l’occasion de reprendre la deuxième place de la Premier League à la suite d’un enchaînement assez improbable de contre-performances chez ses adversaires directs. Si les Gunners ont bien failli imiter leurs camarades, le travail a été finalement accompli à la suite d’un match à rebondissements.
Première mi-temps :
Pour battre une équipe de Burnley réputée pour sa faiblesse à l’extérieur (1 point en 9 matchs avant le coup d’envoi !), Arsène Wenger avait décidé d’aligner son 11 type du moment, avec Gabriel qui continuait son intérim au poste de latéral droit, Héctor Bellerín étant tout juste de retour. Si ce sont les Clarets qui ont allumé la première mèche à la suite d’une faute de Monreal (coup franc de Defour qui trouve Barnes, mais sa remise de la tête est dégagée par Mustafi, 2ème ), ce sont bien les Gunners ont totalement contrôlé la première partie de ce match. Quelques minutes plus tard, Alexis, encore une fois intenable sur son aile gauche, trouve la tête de Giroud, mais la tête du français est contrée par la défense de Burnley (7ème). Le même Alexis aura une occasion de marquer à peine quelques minutes plus tard à la suite d’une superbe ouverture de Shkodran Mustafi, mais sa tête n’accrochera pas le cadre (10ème). Les occasions continueront de s’enchaîner : une remise de la tête de Giroud vers Monreal sera dégagée in-extremis par la défense des Clarets (12ème) avant que Mesut Özil n’oblige Tom Heaton à une belle parade à la suite d’une frappe enroulée pleine de vice (14ème). Sur une des quelques timides incursions de Burnley dans le camp des Gunners, Barnes oblige Čech à effectuer une belle parade.
Les Gunners continuent de monopoliser le ballon, mais la défense en bloc de Burnley est difficile à contourner, et Alexis tente sa chance de loin à la 20ème, mais sa frappe puissante est contrée. Sur un mauvais renvoi de George Boyd, Özil se retrouve en position de frappe à l’entrée de la surface, mais il manque le cadre (23ème). Les Clarets n’arrivent jamais à mettre le pied sur le ballon pour jouer le contre, la charnière Koscielny-Mustafi bien supplée par Granit Xhaka se montrant très efficace à la récupération et dans les duels, les rouges et blancs se heurtent néanmoins à un mur et il faut un peu de folie pour réveiller l’Emirates : Aaron Ramsey élimine un défenseur dans la surface de Burnley puis tente un centre en coup du foulard vers Giroud, malheureusement dégagé par Keane (31ème). Les supporters ont sans doute cru être délivrés à la 36ème minute quand, suite à une magnifique ouverture de Mustafi, Özil parvient à contrôler un ballon dans la surface adverse de Burnley, mais Tom Heaton poursuit son bon match en sortant devant le meneur allemand. Le même Tom Heaton se couche bien quelques minutes plus tard sur une frappe d’Alexis Sánchez (40ème), et c’est encore l’attaquant chilien qui donne des sueurs froides à la défense des Clarets quand sa tentative puissante passe juste au dessus du cadre alors qu’Heaton semblait battu (41ème).
Petite frayeur dans le camp des Gunners juste avant la pause : Petr Čech sort devant Andre Gray, qui le percute au visage. On a craint le pire, mais le tchèque se relève et reprend sa place. À la mi-temps, le constat est sans appel : Arsenal contrôle très largement les débats (74% de possession) et a eu des occasions (14 frappes), mais manque encore de tranchant face à un bloc compact de Burnley clairement venu pour jouer le match nul.
2ème mi-temps : le Jon Moss Show
Les Gunners reviennent sur le pré avec de bonnes intentions, et font le siège de la cage de Tom Heaton. Sur son côté gauche, Alexis sert Nacho Monreal dans une position axiale, mais la frappe de l’espagnol est trop écrasée (47ème). Alexis, encore lui, trouve Giroud depuis son côté gauche. Le français remise vers Aaron Ramsey qui s’essaie à… un coup du scorpion. Malheureusement, n’est pas Olivier Giroud qui le veut, et le ballon du Gallois s’envole au dessus de la cage (49ème). À la 58ème minute, sur une action consécutive à un corner, Andre Gray tacle Shkodran Mustafi dans la surface, mais l’arbitre ne siffle pas, à la surprise générale. Qu’à cela ne tienne, Alex Iwobi obtient un nouveau corner dans la foulée à la suite d’une belle percée. Mesut Özil le frappe, et trouve Mustafi qui bat enfin Heaton, d’une splendide tête décroisée (59ème, 1-0). On pense alors avoir fait le plus dur : Burnley est obligé de sortir un peu de son camp mais ne parvient cependant pas à se montrer dangereux.
Les Gunners peuvent se permettre de desserrer leur étreinte et poser un peu plus le jeu. Se dirigerait-on vers une de match tranquille ? Non ! Ce serait mal connaître Arsenal. Alors que tous les voyants semblent au vert, le match bascule une première fois quand Granit Xhaka effectue un tacle en retard sur Barnes. Si la faute est indiscutable, la décision de l’arbitre semble en revanche bien sévère : c’est un rouge direct ! Coquelin remplace alors Iwobi pour consolider le milieu. Les Clarets y voient une occasion inespérée se montrent plus offensifs : sur un coup franc, Defour trouve le cadre mais Big Petr claque en corner. Defour le frappe, et la défense d’Arsenal manque de craquer suite à un cafouillage, mais se dégage tant bien que mal. Sur une belle sortie de balle, Özil file balle au pied vers le but adverse et est stoppé net par Marney, qui lui ne prend qu’un jaune. Le milieu de Burnley se blesse sur cette action et doit sortir sur civière. On joue la 80ème minute quand un Sam Vokes fraîchement entré dévie (non sans mettre un coup de coude à Mustafi) vers Barnes. Koscielny se jette pour empêcher Burnley de marquer, Čech capte finalement, mais on sent la pression monter dans la surface des Gunners.
Au bout du temps réglementaire, Welbeck et Bellerín entrent en lieu et place de Giroud et Özil. Les deux remplaçants se signalent dans la foulée quand Bellerín accélère côté droit et centre vers Danny, mais il est contré. Coquelin qui traînait par là se fend d’une belle frappe, mais Heaton repousse encore et l’Emirates retient un peu plus son souffle…L’annonce d’un temps additionnel de 7 minutes rajoutera un peu de tension à ce match qui ressemble de plus en plus à un traquenard, et à la 92ème, Coquelin provoque bien malgré lui un pénalty en accrochant la jambe de Barnes. Gray transforme la sentence : 1-1. Arsène Wenger, furieux, est expulsé dans la foulée et pousse même le 4ème arbitre avant de regagner les vestiaires. On pense alors se diriger vers un décevant match nul : c’est sans compter sur un dernier rebondissement sponsorisé par le corps arbitral. Sur un dernier corner, Koscielny (pourtant en position de hors-jeu) prend un coup de pied dans le visage.
L’arbitre désigne le point de pénalty, Alexis s’élance…Et c’est bien dans ce genre de moments qu’on se rend compte à quel point ce joueur est exceptionnel. Le chilien fait preuve d’un mental à toute épreuve en se fendant d’une panenka très osée qui trompe Tom Heaton. ¡Te queremos, El Niño Maravilla! L’arbitre siffle la fin du match dans la foulée. Les Gunners auront fait preuve de beaucoup de mental pour arracher une victoire logique mais ô combien difficile. Un match qui laissera néanmoins des traces, Xhaka étant suspendu pour à priori 4 matchs et Arsène Wenger risquant également une sanction.
Pour la prochaine échéance, Arsenal se déplacera à Southampton dans le cadre des 16èmes de finale de la FA Cup.
#Antoine
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