Ce jeudi, les Gunners retrouvent West Ham pour la 19ème journée du championnat. Les Hammers sont en bonne forme après deux victoires à domicile contre Manchester United et les Wolves. Alors que l’on bascule tout doucement dans la seconde moitié de la saison, Arteta sait que les points comptent doubles. Ironie du sort, l’année dernière, nous avions rencontré le même adversaire lors de ce moment si particulier, qui avait aussi marqué le retour d’Arsène Wenger à l’Emirates Stadium.
Une tradition bien British
Alors que les autres championnats européens sont arrêtés, la Premier League bat son plein. Le 26 décembre est férié en Angleterre, un jour spécial qui mettait à l’époque à l’honneur les employés de maison et les plus démunis. Depuis plus de 160 ans, les équipes anglaises ont l’habitude de s’affronter, apportant leur lot de rires et de larmes aux fans de football.
C’est à cette période en 2020, que nous avions commencé à voir les premiers résultats du process Arteta. En plein marasme, le coach basque lançait alors Emile Smith Rowe dans le grand bain face à Chelsea. Victoire 3-1, notamment ponctuée d’un but du jeune Bukayo Saka.
Trois ans plus tard, Arsenal joue les premiers rôles. Leurs adversaires directs ont joué hier à l’extérieur. Liverpool n’a fait qu’une bouché de Burnley et prit ainsi la tête du classement, les Villans sont repartis bredouille d’Old Trafford après avoir mené 2-0.
La citation suivante est maintenant un cliché mais est toujours aussi vraie. Sir Alex Ferguson avait déclaré : « le titre ne se gagne pas pendant le Boxing Day, mais il peut s’y perdre ».
Se remettre en selle
Quelques jours après un match de grande intensité à Anfield et un bon point prit, les Gunners vont devoir se réinventer. Declan Rice doit avoir chez lui une pièce dédiée à ses trophées de MOTM et nous possédons une des plus belles charnières défensives européennes. Il est temps que ce constat s’applique aussi à notre activité offensive. Le onze de départ devient un classique, tout comme son attaque. Malgré cela, les buts peinent à rentrer.
Ce n’est pas faute d’occasions, nous avons les opportunités mais nous ne sommes pas assez clinique. Notre meilleur buteur à l’heure actuelle est Eddie Nketiah avec cinq réalisations, ce n’est pas très rassurant. L’arrivée d’un grand attaquant n’est pas à l’ordre du jour et les joueurs vont avoir de nombreuses occasions de se démarquer. Martinelli, en manque flagrant d’efficacité, à toujours la confiance de son entraineur: « il doit être ouvert, travailler dur et pratiquer les situations auxquelles il est confronté dans le jeu. Ensuite, il doit avoir le courage de le faire encore et encore. Il est l’un des meilleurs au monde dans ce domaine ».
Kai Havertz, sanctionné contre les Reds, ne sera pas de la partie. Jorginho semble trop court, du moins dès le coup d’envoi, Trossard ou Smith Rowe pourraient prendre la place de 8 à gauche. Arteta a aussi confirmé que Partey et Tomiyasu étaient toujours indisponibles.
Forever blowing bubbles
De leur côté, les Hammers mènent leur petit bonhomme de chemin. Premiers de leur groupe en Europa League, ils vont directement en 8èmes de finale. En Premier League, ils sont bien accrochés à leur 6ème place avec seulement une défaite lors de leurs cinq derniers matchs, ce qui est très loin d’être le cas pour leurs poursuivants. Jarrod Bowen et Mohamed Kundus cumulent 17 buts en championnat, soit sept de plus que nos deux meilleurs scoreurs. Dernier scalp au tableau : Manchester United, 2-0 avec des réalisations des joueurs précédemment cités.
Nos dernières performances contre West Ham sont mitigées : ils nous ont récemment éliminés de League Cup et nous avions bataillé au London Stadium au printemps dernier. Mais à la maison, Arsenal est solide, il y a un an, les baby Gunners avaient dégainé (3-1).
Face à ses anciens coéquipiers, nul doute que Rice sera au rendez-vous. West Ham joue bien, West Ham est en confiance, il faudra un bloc bien appliqué et des idées plein la tête pour les faire plier. L’équipe a les armes pour, mais arrivera-t-elle à bien les utiliser ?
#AFC