Éliminés de la Ligue Europa juste avant la trêve, il ne reste désormais plus que la Premier League dans le calendrier d’Arsenal. Premiers avec six points d’avance (et un match en plus que leur dauphin), le titre semble tendre les bras aux Gunners. Mais ça serait sans compter sur Manchester City, vainqueur de 4 des 5 derniers Championnats.
Cinq. Depuis la première journée de Premier League, Arsenal n’a passé que cinq journées en dehors de la première place. Un fauteuil de leader qui lui convient et lui va à ravir, tant le jeu prôné et la sympathie que dégage cette équipe forcent le respect. Mais le Championnat est un marathon, et il suffira d’un faux pas pour trébucher, et ne pas franchir la ligne d’arrivée en premier.
Un faux pas, la rencontre des hommes de Mikel Arteta, dans un Anfield bouillant en avait tout l’air. Grâce à un superbe Ramsdale, les Gunners repartent du Nord de l’Angleterre avec un point précieux. Un sentiment partagé par le gardien des Gunners : “Malgré la déception, nous verrons dans quelques jours que c’est un très bon point pris. Nous avons réussi à prendre un point à l’extérieur, à Anfield. C’est une bonne équipe, avec un public qui pousse derrière eux. On a peut-être perdu deux points, mais on aurait surtout pu n’en prendre aucun.” Après avoir mené 2-0, Arsenal a été rejoint au score par des Reds valeureux qui auraient même pu l’emporter.
Arsenal et Liverpool se séparent sur ce score de 2-2 dans un match qui aura tenu toutes ses promesses.
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Deux points de perdus sur Manchester City, qui s’est imposé samedi à Southampton (4-1). Les Citizens, qui comptent un match en moins (face à Brighton), mais qui auront aussi un calendrier chargé, notamment avec cette double confrontation en quarts de finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich et une demi-finale de FA Cup contre Sheffield United. En Championnat, City affrontera Leicester (D), Brighton (E), -Arsenal (D) donc-, Fulham (E), West Ham (D), Leeds (D), Everton (E), Chelsea (D) et Brentford (E).
Si les Gunners n’ont que la Premier League, chaque rencontre sera un piège. À commencer par West Ham, à l’extérieur, dès ce week-end. En plus du facteur performance, Arsenal va devoir compter sur un peu de chance, comme l’a évoqué Mikel Arteta, “vous avez besoin de chance dans la course au titre. Cette chance et le fait de penser que ça va arriver. Parfois, il s’agit de centimètres et ils doivent être de votre côté.” Face aux Hammers (14e), engagés dans une lutte folle pour le maintien avec sept autres équipe, il en faudra.
A l’aller, Arsenal s’était facilement imposé 3 buts à 1 mais avait concédé l’ouverture du score. Attention à ne pas trembler dans cette fin de saison haletante. Pour ce match, les Gunners seront encore privés du Français William Saliba, dont la date de retour n’est pas encore prévue. “Il progresse bien et nous espérons qu’il sera disponible dans les prochaines semaines” a informé Arteta, en conférence de presse.
Si l’usage est de dire que chacun des huit derniers matches sera joué « comme une finale », une véritable finale apparait en point d’orgue de ce Championnat : la rencontre face à Manchester City, à l’Etihad, dans le cadre de la 33e journée de Premier League. Le soir du mercredi 26 avril, un champion sera quasiment couronné.
On ne lâche rien ! Il reste 8 finales !
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Avant City, Arsenal va recevoir Southampton (32e journée), en lutte pour le maintien (20e), tout comme Nottingham Forest (37e journée), actuellement 18e et Wolverhampton, 13e (38e journée). Les rencontres les plus périlleuses apparaissent alors être la réception de Chelsea (34e journée), trois jours après le déplacement à City, le déplacement à Newcastle (35e journée) et la venue de Brighton (36e journée). Un enchaînement infernal, contre quatre équipes de haut standing, ou la gestion de l’effectif sera primordiale, pour ne pas laisser l’opportunité à City de combler son retard.
L’épilogue final de la saison d’Arsenal, à domicile contre les Wolves, alors que les hommes de Guardiola seront eux aussi à Londres pour un déplacement à Brentford, pourrait faire chavirer l’Emirates, qui attend depuis maintenant 21 ans, une nouvelle Premier League, depuis la saison des invincibles.