La conférence de presse d’Arsène Wenger

Mais qu’est-ce qui a donc poussé Arsène Wenger a faire entrer en jeu Eddie Nketiah en League Cup face à Norwich, lui qui n’a pourtant qu’une poignée de minutes de jeu avec l’équipe professionnelle au compteur. Le manager d’Arsenal a révélé en conférence de presse que cela avait été un choix naturel pour lui de faire rentrer le jeune joueur, alors même qu’Arsenal courait après le score.

Que pensait-il depuis le banc ?

Nous manquions d’inspiration, et nous n’arrivions du coup pas à nous créer des occasions franches. J’étais impressionné par la performance défensive de Norwich et je me demandais forcément comment nous pouvions mettre en danger cette bonne défense. C’était l’occasion de prendre le pari Nketiah, car il ne restait plus beaucoup de temps de jeu et je savais qu’Eddie pouvait marquer un but.

Sur les qualités de Nketiah…

Il a du caractère et il n’a pas peur. Il sent vraiment bien le jeu, il peut donner la balle et la demander facilement, et c’est une qualité très importante pour devenir un bon joueur. Les joueurs qui sont capables de comprendre quand et comment donner leur ballon, ainsi que quand et où ils doivent la redemander sont capables de grandes choses. Aussi, la qualité de réception de la balle est très importante, et il est très fort dans ce domaine aussi.

Regrettait-il de ne pas avoir plus de joueurs vétérans sur le banc lorsqu’Arsenal s’est retrouvé mené 1-0 ?

Non, je ne pense pas. Le cas Nketiah est un bon exemple. SI j’avais eu plus de joueurs expérimentés, Eddie n’aurait surement pas joué en fin de match. Dans ce match, je n’avais pas de joueurs expérimentés, et j’ai donc eu l’occasion de faire jouer Nketiah.

Qu’est-ce qui l’a motivé principalement à faire rentrer Nketiah ?

Nous devions marquer des buts et il est capable d’en marquer, c’est aussi simple que ça. Il a montré qu’il avait des qualités bien sûr, mais il a également montré qu’il était capable de répondre présent lorsque l’équipe avait besoin de lui, ce qui est une qualité qui n’est pas forcément prédictible pour un entraineur avant de faire entrer son joueur. J’ai particulièrement aimé son but de la tête : il n’est pas grand, et la manière dont il prend la balle montre qu’il a une très bonne détente. Aussi, il montre une attitude déterminée et cela montre qu’il a faim de buts.

Sur les points communs entre Ian Wright et lui…

Ne nous emballons pas : c’est un problème de nos jours, nous comparons toujours les jeunes joueurs à d’autres de manière prématurée. Il a des qualités, il des très bonnes qualités même. Aussi, il faisait partie du groupe lors de la pré-saison, et c’est pourquoi je savais que pouvais lui faire confiance pour ce match.

Nketiah n’était pas né quand Arsène Wenger a rejoint le club en tant que manager, qu’en pense-t-il ?

Je dois dire que ça m’impressionne beaucoup de savoir ça, cela montre que la vie donne sa chance à des jeunes joueurs, j’espère qu’il fera une longue carrière à Arsenal. Nous sommes fiers de pouvoir donner leur chance à des jeunes joueurs ; cela fait partie de l’ADN du club et nous voulons continuer dans cette direction.

A-t-il déjà vu un jeune joueur avoir un tel impact dans une rencontre ?

Non, je ne me rappelle pas avoir déjà vu quelque chose de similaire chez un tout jeune joueur.

Pense-t-il donner sa chance à Nketiah en championnat ?

Oui, mais j’ai beaucoup d’autres joueurs à disposition. Nous avons joué à Belgrade un match très dur physiquement, et j’ai trouvé que nous manquions de tranchant, ce qui est arrivé souvent ces dernières semaines. Des joueurs comme Iwobi, qui jouent dans la même position que Nketiah, ont également besoin de temps de jeu.

A-t-il déjà parlé à Nketiah depuis le coup de sifflet final ?

Je ne lui pas encore parlé, non. Je l’ai juste félicité, car tous les joueurs sont entrés dans le vestiaire simultanément. Je pense que je vais le laisser tranquille un petit moment.

(Via Arsenal.com)

Guillaume


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