Odegaard baisse sa garde

Étincelant depuis le début de la saison, le maestro et capitaine des Gunners n’est plus aussi influent depuis quelques matchs.

Bénéficiant de la totale confiance de son coach Mikel Arteta depuis qu’il a débarqué dans le nord de Londres, le technicien espagnol en a fait sa pièce maîtresse. L’international norvégien longtemps décrit comme un joyau, affiche enfin un niveau exceptionnel et digne des plus grands meneurs de jeu d’Europe. Mais depuis quelques matchs, Odegaard a affiché son premier coup de moins bien de la saison.

Les trois derniers matchs d’Arsenal ont montré que tout pouvait aller très vite dans la course au titre. Et ces récentes contre-performances ont été marquées par une manque d’influence de Martin Ødegaard, moins inspiré. À l’aise techniquement et offensivement, il n’a pas réussi à trouver les espaces habituels, notamment à cause d’Everton et Brentford qui ont bloqué l’axe et qui ont réalisé des bonnes performances défensives. Sa ligne de stats ces cinq derniers matchs (zéro but, zéro passe dé), tranche avec celle de la reprise post-Qatar (deux buts, trois passes).

C’est sa première vraie baisse de régime, comme ses compères sur le front de l’attaque (Saka, Martinelli, Jesus) en ont déjà connue une à différents instants de la saison. Cela peut s’expliquer par l’absence de Gabriel Jesus, véritable électron libre à la pointe de l’attaque des Gunners et la méforme de Martinelli en manque de réalisme et de créativité depuis quelques semaines. Mais globalement, c’est toute l’attaque d’Arsenal qui semble connaître un coup de moins bien en ce moment, à l’image de Nketiah.

Face à City, Guardiola ne s’était d’ailleurs pas trompé sur la menace numéro un. “On a été plus agressifs sur Odegaard et on a mieux contrôlé le ballon,” expliquait-il après le match. Preuve que le leader technique d’Arteta est désormais scruté de très près, limitant parfois son champ d’action. D’autant que le manque d’impact de Fabio Vieira en sortie de banc ne permet pas vraiment de faire souffler le Norvégien.

“La route a été sacrément longue, mais je vis mon rêve. Je suis à la maison et le meilleur est encore à venir,” expliquait-il à Players Tribune. On a hâte de voir alors. Et on lui fait confiance.

William


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